Test :: Dark Souls : N’ayez plus peur de mourir

Il y a un mois j’ai eu le plaisir de recevoir le jeu Dark Souls sur Xbox 360 gentiment envoyé par Namco Bandai, il m’a été difficile de trouver le temps nécessaire pour jouer au jeu de manière conséquente et vous fournir un bon test, mais le voici qu’il arrive enfin.

Descriptif :

Dark Souls est un Action-RPG dans un univers Heroïc-fantasy, infesté d’une quantité de démons, dragons, etc… 10 classes de personnages sont disponibles en début de jeu. L’univers du jeu est très sombre et les ennemis sont variés, des « zombies » les plus répugnants aux dragons les plus somptueux.

Une difficulté ultra-élevée :

Les nouveaux jeux sont trop faciles, trop linéaires vous dîtes ? Dark Souls enterre totalement toutes les idées que l’on se fait habituellement (et à raison) sur les jeux vidéos récents.

Si vous n’aimez pas le challenge, passez votre chemin, la difficulté de ce jeu est extrèmement élevée. Pour faire simple : vous voulez avancez ? il va falloir mourir, mourir et mourir encore… Tout l’esprit du jeu est basé la dessus : la peur constante de mourir, même si cette mort est inévitable, et cela un (très) grand nombre de fois entre 2 checkpoints. À chaque mort, tout ce qui a été fait est à refaire, chaque monstre doit être vaincu une nouvelle fois, et chaque monstre même infime soit-il peut vous tuer en quelques coups si vous vous permettez quelques secondes d’inattention.

Personnellement c’est ce challenge constant, et cette pression permanente qui m’a attiré et m’a donné envie d’avancer, même si parfois, la mort à quelques mètres du prochain checkpoint m’a vraiment rendu fou.

L’apprentissage par l’échec :

Comme je vous l’ai dit, la mort fait partit intégrante du jeu. Et le fait de mourir un bon nombre de fois n’est en fait pas forcément un mal, car à chaque fois que vous recommencerez :

• Vous élaborerez de nouvelles techniques pour battre chacun des monstres qu’il y a sur votre chemin.
• Vous amasserez de l’expérience et améliorerez votre personnage pour recommencer en étant plus fort.

Et c’est après une bon nombre de morts (et d’heures) sur le même passage que vous trouverez enfin comment arriver sans encombres (ou presque) jusqu’au boss qui vous barre la route juste avant le prochain checkpoint.

Des boss Dantesques !

Parlons de ces boss qui seront toujours (ou très souvent) là avant un prochain checkpoint. À chaque rencontre d’un nouveau boss, la réaction est la même, le waw effect est assuré : leurs « mises en scènes » sont toujours merveilleuses, et on se prend même à admirer leur « beauté » malgré l’immense peur que l’on a de mourir une nouvelle fois.

Puis, de toute manière, cette mort est inévitable à la première rencontre d’un boss, car à chaque fois que l’on recommence, il va falloir s’ajuster, arriver au boss avec un maximum de vies (et de fioles de « récupération »), trouver le point faible du « démon » qui se dresse devant nous. Chaque boss à son point faible et devra être battu de manière différente.

Pour conclure :

Le but de ce test est vraiment de vous dévoiler mon ressenti à propos de ce jeu (non pas de vous raconter le jeu en lui même, le site officiel fait ça très bien voila pourquoi je ne me suis pas vraiment attardé sur l’histoire et les possibilités du jeu), et je peux vous dire qu’il y avait un bon moment que je n’avais pas autant apprécié un jeu vidéo notamment grâce à sa difficulté très élevée et sa variété de décors et monstres/boss en tout genres. La satisfaction de la réussite d’un passage est toujours extrêmement grande. Mais j’avoue aussi que Dark Souls à pu me rendre fou quelques fois, car oui, parfois au bout de la 100ème mort on commence vraiment à péter un câble, mais on est comme hypnotisé par l’envie de réussir notre passage avant d’arrêter notre partie, ce qui peut rendre Dark Souls très addictif.

Les Plus :

• Des monstres magnifiques et variés.
• Un challenge ardu.
• Un multijoueur innovant.

Les Moins :

• Quelques ralentissements.
• Peut rendre fou.
• PNJs peut convaincants dans les animations (de toute manière il y en a très peu).

Note Finale : 17 / 20